Déesse Diane en pâmoison devant la Bruyère d’hiver « Kramer’s red », la toute première floraison d’avril. • Photos : L. Couture

Mise à jour : mars 2023

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IL EST LÀ LE PRINTEMPS…

Avril... Bien sûr, au coeur d’un pays nordique comme le nôtre, il n’est pas toujours simple d’expliquer à la belle Diane que, même en mars, l’hiver n’a pas encore dit son dernier mot.

Elle aussi a hâte à l’été pour se promener dans les Jardins diversiformes sans son atiraille d’hiver.

Parfois, je lui rappelle amicalement qu’elle en a de la chance de ne pas passer l’hiver dehors, comme le fait le pauvre Poséidon.

LA COQUELOURDE

Déesse Diane, qui ne cesse de scruter les Jardins diversiformes, m’a fait remarquer qu’une autre plante « antigel » a déjà repris du service, il s’agit de la bisannuelle appelée coquelourde.

Déesse Diane et la mythologie romaine

Tout comme Mars, Diane appartient à la mythologie romaine. Déesse de la lumière, des bois et de la nature, elle était déjà vénérée par toutes les tribus du Latium.

D’ailleurs, plusieurs sanctuaires qui lui étaient dédiés témoignent de l’ancienneté de son culte.

L’élégante déesse Diana aurait souvent été associée à la guerre ainsi qu’à la fertilité et à la protection des femmes.

Le culte de Diane se confond à celui de son homologue grec, la déesse Artémis : d’où le rapprochement avec le monde souterrain.

Le rôle de Diane en tant que déesse des enfers – ou tout au moins, de préparation des hommes entre la vie et la mort – viendrait de l’influence de la mythologie grecque sur les premiers Latins.

Cette belle plante au feuillage vert tendre argenté rappelle celui de la sauge.

Tout comme la chicorée, elle cultive la liberté en se resemant là où elle le veut bien, il faut donc apprendre à composer avec elle.

Au tout début du printemps, on peut quand même se risquer à la transplanter.

En début d’été, elle nous offre une multitude de fleurs phosphorescentes de couleur magenta.

C’est une couleur qui se marie à merveille avec plusieurs autres fleurs, dont la marguerite des champs.

Mes chères coquelourdes et marguerites des champs, on se reverra en juin !

Comme Diane, j’essaie d’encourager Poséidon qui a son voyage de l’hiver.

Dès le mois de mars, notre grande admiratrice de la députée Catherine Dorion tend l’oreille vers le printemps.

Feuilles de coquelourde : au fil des jours, le temps fera son œuvre.

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Louis Couture

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