Le projet Déesse Diane et ses amis a été un des premiers thèmes au programme du sanctuART. Je tiens à remercier Diane pour son inspiration !

Mise à jour : décembre 2022

SURVOL – Après les beaux jours d’été, retrouver ses jardins intérieurs.

Au-delà du confinement, faire d’un espace, d’un moment, un lieu protégé propice à la création, voilà le sanctuART…

 Photos : Louis-Georges

 * *

 AUX PORTES DE L’HIVER

Sanctuariser • Observer • Étudier • Noter • Déclencher • Dessiner • Colorer • Explorer

Avec le paysage qui se transforme de jour en jour, le froid qui s’installe, passer à un autre « état » saisonnier a, certaines années, l’allure d’un défi. Pour réussir cette mutation, chacun a ses trucs.

Pour ma pART, bon an mal an, je choisis une routine hivernale qui vient structurer et esthétiser mon existence et garder en équilibre et le corps et l’esprit. En cette fin d’automne 2020, le moment est venu de laisser le râteau se faire pinceau.

UN CONFINEMENT CRÉATEUR

Depuis plusieurs mois, la pandémie est dure sur le moral des « troupes ». Cette nouvelle réalité rend plus difficiles nos rapports sociaux, sans parler de la rareté des moments d’escapade et de rencontres amicales qui venaient ajouter du piquant à cette fameuse routine.

En ce moment, on doit se creuser les méninges pour demeurer en contact, tant avec notre entourage qu’avec notre propre monde intérieur.

Pour rester en équilibre, ma solution consiste à faire une plus grande place à la création et à la peinture.

Les défis du confinement ont donc créé des conditions pour voir poindre à l’horizon ce que j’ai appelé le sanctuART.

Un moment/espace qui ouvre la voie à l’imagination, et idéalement au partage. Un lieu « protégé » propice à la création et aux projets de toutes sortes.

Un terreau fertile où s’expriment le papier, la toile, la ligne, la forme, la couleur, les images, les mots, les concepts, la photographie, le numérique, bref, une liberté créatrice.

DE SOLITAIRES À SOLIDAIRES

Créer • Douter • Transformer • Transposer • Composer • Finaliser • Partager

Aussi, par sa dimension collective, le sanctuART est venu alléger les effets secondaires de l’isolement sanitaire actuel. En effet, depuis le début de la pandémie, je garde un contact virtuel régulier avec quelques amis.

Parmi ces précieux liens, il y a celui partagé avec Isabelle L. et Bernard L., deux amis artistes. À l’approche de l’hiver, une idée a émergé entre nous, celle que nous partagions un sanctuART, en travaillant simultanément le même jour.

Ainsi, chacun/chacune vit chez soi un moment de création. Et le lendemain, par la magie de l’écran, nous parlons des trouvailles de nos ateliers respectifs. À mes yeux, cet engagement a apporté au projet une forme de complétude.

L’engagement du trio demeure à ce jour très élastique : c’est simple, il n’y a pas d’obligations, pas de contraintes, ni de stress superflus !

L’important est avant tout que nous partagions un rendez-vous hebdomadaire. Au moment même où aller à la rencontre d’un public est devenu problématique, voire impossible, ce regard de l’autre sur ma création est un formidable propulseur vers l’avant.

SE SANCTUARISER

Le concept du sanctuaire, synonyme de lieu protégé, m’a toujours fasciné, tout comme – pour paraphraser Virginia Woolf – l’idée de se garder une chambre pour soi.

Aussi, depuis des décennies, la vie des Jardins diversiformes – sanctuaire par excellence – n’a cessé de me faire cheminer. Quelque part, ces sources de réflexion et ces expériences ont fini par se rejoindre.

Si certains aspirent à faire de leur vie une œuvre d’art, personnellement, je n’en demande pas tant, n’en déplaise au grand Oscar Wilde ! C’est plutôt l’idée de vivre en soi et autour de soi un sanctuART qui m’attire, pour être en mouvement, socialiser son ARTiculture.

JARDINER, HIVERNER, CRÉER

Jardiner, c’est aussi voyager sur place avec les saisons, c’est observer l’alternance des floraisons, des couleurs, des formes. Puis, arrive le moment où l’on voit l’hiver se pointer le bout du museau.

Cette année, avec la crise sanitaire, c’est comme si une couche de grisaille s’ajoutait à la longue séquence des jours trop brefs et des mois d’hiver trop longs.

L’occasion est venue de pousser la grille de nos jardins intérieurs, de nos passions, en se sanctuarisant.

Et vous, comment allez-vous vous y prendre pour apprivoiser cet hiver 2021 ?

Jardins, déités et grands personnages de l’Histoire...

Dans le sanctuaire des Jardins diversiformes, le regard de déesse Diane croise souvent celui d’Hébé, de Poséidon, de Rébecca, d’Akhénaton, des Guerriers de Riace, de Saint François d’Assise et même celui de Bouddha.

Autant de présences mythiques ou historiques qui nous parlent encore aujourd’hui, tout en nous éclairant de leur rayonnement céleste.

* * *

En 2020, le buste de déesse Diane m’a beaucoup inspiré… au point où je lui ai confié le rôle de guide suprême des 20 visites virtuelles partagées sur la page Facebook Les Créations diversiformes.

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Louis Couture

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