Mise à jour : octobre 2023
Photos : L. Couture et Louis-Georges

Dieux et déesses de la mythologie sont en éternels conflits, mais il leur arrive parfois d’entrer en dialogue. Ici, un moment de partage avec Diane.

Dans les Jardins diversiformes, notre Poséidon, dieu grec de la mer, est un clin d’oeil à l’élément « eau ». Une source de vie indispensable à la splendeur d’un jardin, et pourtant…

En temps de changements climatiques, notre Poséidon est devenu plus que jamais PoséidEAU.

Depuis son arrivée, il s’avère être pour nous un grand conseiller.

Il nous a convaincus d’offrir une place de choix à une végétation variée qui exige peu d’eau.

Ainsi, il nous a amenés à créer un jardin qui résiste mieux à des étés secs.

Plusieurs pistes s’offrent à nous pour adapter le jardinage à cette nouvelle réalité.

Le potentiel esthétique des fleurs sauvages a déjà été abordé dans quelques articles que vous retrouvez sous l‘étiquette Fleurs indigènes

ENTRE CHANGEMENTS CLIMATIQUES ET GESTION DE L’EAU POTABLE

D’année en année, notre climat a tendance à étirer les périodes de sécheresse. Tant au printemps qu’en été. L’eau de pluie se fait rare.

De leur côté, les municipalités surveillent encore plus étroitement la consommation en eau potable.

LES FLEURS INDIGÈNES

Avec cette nouvelle réalité, notre réponse a été d’ouvrir les Jardins diversiformes aux fleurs indigènes. Celles que l’on voit pousser dans les alentours de notre quartier.

Depuis des années, c’est ce que nous faisons en apprenant à connaître leur potentiel.

SARCLAGE ET SYTÈMES RACINAIRES

Il s’agit d’abord de les reconnaître pour éviter de les sarcler systématiquement en début de printemps. Puis, de remarquer à quel point la profondeur de leur enracinement pourrait poser un problème, car elles sont souvent prolifiques.

Bref, en avoir une c’est parfois en avoir mille, mais si une partie d’entre elles est facile à sarcler, cela ne causera pas de problème. Et le sarclage, laissé sur place, servira d’engrais naturel à la plate-bande.

Aussi, leur présence met en évidence nos fleurs plus nobles, des hybrides souvent peu résistantes, que les pépinières nous proposent.

Les végétaux à succès...

Nous avons aussi fait une place de choix à des variétés de plantes rustiques adaptées aux hivers outaouais, plus faciles à cultiver ; des végétaux qui se reproduisent souvent par eux-mêmes soit par la racine, le rhizome, ou la graine.

Alors, hémérocalle, molène (vesbascum), héliopside, rudbeckie, hostas et graminées de toutes sortes, nous vous accueillons avec plaisir !

Du côté des arbustes, l’hydrangée (hortensia), la famille de la spirée, offrent aussi tout un potentiel de composition.

Quelques exotiques...

Bien entendu, nous nous sommes parfois laissés charmer par des plantes à fleurs plus exotiques qui pourtant, malgré leur splendeur, sont peu prolifiques et finissent par disparaître du paysage.

Je pense ici aux marguerites shastas, aux delphiniums et tant d’autres plantes peu adaptées à notre coin de pays…  Ainsi, j’adore notre crambe cordifolia, surtout les années où elle se décide à fleurir !

LA SOMME DE NOS ERREURS

Parfois, nous nous plaisons à dire que nos jardins sont la somme de nos erreurs… Mais, j’ajoute vite qu’ils sont aussi la somme de nos explorations.

Ainsi, on ne contrôle pas un jardin, on l’accompagne, on observe les végétaux qui s’y adaptent, on compose avec ce qui met de la vie, et surtout, on surveille ce qui survit tant à nos hivers qu’aux changements climatiques en cours…

De mois en mois…
Au palmarès de la floraison 
des Jardins diversiformes

AVANT / APRÈS

Au fil des saisons,
dans les Jardins diversiformes,
notre Poséidon se prête à toutes sortes
de rencontres…

De Poséideau à Humaneau…

HUMANEAU
L. Couture. Acrylique sur toile.
9 x 12 po. 2001.

Des étés de jeunesse, sur les bords du lac Simon, j’ai conservé l’habitude de contempler le monde qui m’entoure.

Encore aujourd’hui, à chacune de mes visites, je ne peux empêcher les flots bleus de m’emporter vers l’île de Canard Blanc.

L'île de Canard Blanc…

À l’été 2018, le livre de Jean-Guy Paquin Le pays de Canard Blanc m’a fait voyager dans le temps, en ébranlant les fondations du Temple de notre histoire officielle.

À partir d’un véritable travail de terrain et d’archives, l’auteur relate l’histoire du lac Simon, de ses environs, et de son passé autochtone, toujours resté si nébuleux et folklorique.

Grâce à lui, j’ai découvert que d’autres, bien avant nous, ont été envoûtés par les paysages du lac Simon, autrefois leur coin de pays à eux.

Ah ! Le beau grand lac, avec son île de Canard Blanc – rebaptisée île Strasbourg – aux plages de sable fin ; une île avec une montagne, elle-même coiffée par le lac des Étoiles !

J’ai été très surpris d’apprendre les noms de Simon Kanawato (1797-1874) et de sa compagne Marie-Anne Otajawadjiwanokwe… ainsi que celui de leur fille Louise Simon et de son époux Amable Canard Blanc (1834-1931).

Enfin, il était grand temps de mettre des noms et des identités sur ces silhouettes du passé qui, dans les feuillages des arbres de mon enfance, ont peuplé mon imaginaire.

Une histoire fascinante en 6 livres… WESKARINIS

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Louis Couture

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